Rosalie Muller-Boiral

 

Rosalie est la plus san franciscaine des D-Boussolés puisque, si elle a vécu à Paris et dans le sud de la France, elle est née à Frisco et son histoire personnelle, professionnelle et artistique y est intimement liée.

Titulaire d’un baccalauréat littéraire, Rosalie s’installe à Montpellier et y entreprend des études de psychologie, à l’université Paul Valéry. Elle rejoint la même année le TAUST (Théâtre Amateur de l'Université des Sciences et Techniques), joue tour à tour Cha Cha (dans Grease), un chat maléfique (dans L’Etrange Noël de M. Jack) ou une grand-mère (dans 8 femmes) et découvre l’amour de la scène, amour qui ne se démentira plus puisque, deux ans plus tard, Rosalie décide de mettre un terme à ses études montpelliéraines et « monte à Paris » pour suivre les cours Florent trois ans durant, inconditionnellement soutenue et encouragée par ses parents, artistes également.

Rosalie multiplie alors les expériences littéraires. Non seulement sa formation parisienne se double d’un séjour à San Francisco (2008-2009) lors duquel elle monte sur scène pour la première fois « in english », s’il vous plaît, incarnant notamment Marilyn Monroe dans Rosie the riveter.  Mais la passion des mots outrepasse la scène et Paris est également pour Rosalie l’occasion de permettre à l’un de ses projets d’aboutir : elle publie, à compte d’auteur, La rose du temps, le roman qu’elle a débuté à 16 ans.

A l’issue des trois années qu’elle passe avenue Jean Jaurès, Rosalie décide de tout plaquer et de revenir aux sources : elle passera ainsi plusieurs mois à San Francisco et ces quelques mois seront si riches en expériences et en émotions qu’ils nourriront le second roman de Rosalie, Sur le bon chemin. A son retour en France, Rosalie décide en effet de mêler réalité et fiction et de laisser libre cours à sa plume pour magnifier ses aventures californiennes : en six mois, le roman est bouclé et le besoin de retourner à San Francisco est si fort que Rosalie boucle de nouveau ses valises et revient dans la Baie, for good, non sans avoir tourné dans un court métrage, « Cherche moi », deux semaines avant de prendre l’avion.